Près de Louxor, sur la rive gauche du Nil, les vallées escarpées de la montagne libyque abritent les sépultures où reposaient les momies des pharaons. Tous ont fait représenter dans leur dernière demeure les scènes d'une vie heureuse qu'ils espéraient poursuivre dans l'au-delà. Des 62 hypogées que l'on a pu reconnaître dans la vallée des Rois, certains ne sont plus que de simples excavations, d'autres sont en ruine, une dizaine seulement peuvent être visitées. la vallée des Reines est la nécropole des épouses royales et de leurs filles. On connaît aujourd'hui près de 80 tombeaux dont celui de la Reine Néfertari, mais seuls deux ou trois sont ouverts au public.

Colosses de Memnon Les deux géants impassibles représentent le pharaon Aménophis III. Ils flanquaient jadis l'entrée de son temple funéraire. Le colosse devint un lieu de pèlerinage et les Grecs l'identifièrent à Memnon, le fils de l'Aurore.

Les 12 colonnes de la nef centrale pourraient porter 50 personnes sur la plate-forme de leurs chapiteaux. elles soutiennent, à 23 mètres de haut, les énormes architraves d'un plafond en partie disparu. La réalisation de la salle hypostyle aurait débuté vers 1375 av. J-C. Horemheb aurait entrepris, un demi-siècle plus tard, d'en faire une station colossale sur le chemin de la procession qui menait la barque sacrée vers les temples de la rive gauche du fleuve.

Ce champ de ruines d'environ 130 hectares, dont le temple proprement dit occupe à peine la dixième partie, est l'un des plus grands ensembles sacrés au monde. L'enceinte quadrangulaire de briques crues fait 2,4 km de long et atteint 8 mètres d'épaisseur. Un chantier de 2000 ans a été entamé au moyen Empire et abandonné à l'époque ptolémaïque. Chaque pharaon veut embellir le domaine d'Amon-Rê. De la XVIIIème dynastie à la XXème dynastie, c'est l'âge d'or: au retour de leurs campagnes en Afrique et en Asie, les pharaons offrent l'essentiel de leur butin au dieu Amon qui les a menés à la victoire; ils font élever en son honneur de nouveaux pylônes, de nouveaux obélisques, de nouveaux colosses...

Cour éthiopienne Colosses royaux dans la cour éthiopienne, à Karnak. L'ampleur des destructions auxquelles donnèrent lieu les travaux fut stupéfiante, non seulement dans le but de faire place à des constructions nouvelles, mais aussi dans un pur esprit de vengeance posthume. Selon la conception que les Egyptiens se faisaient de l'au-delà, il suffisait d'anéantir les statues ou les oeuvres marquées du sceau d'un mort pour lui fermer les portes de l'éternité.
Dromos de Sphinx au temple de Louxor. Les anciens Egyptiens l'appelaient le "harem d'Amon". Sorte d'annexe du temple de Karnak, celui de Louxor ne servait qu'à l'occasion de la nouvelle année, lorsque la procession du dieu quittait Karnak pour venir participer à la fête de l'Opet, la plus importante des fêtes thébaines. Cela explique sa superficie relativement modeste (260 m sur 58 m) et le long dromos bordé de sphinx à têtes de béliers qui le reliait au temple de Karnak.
L'obélisque du pylône de Louxor. Son pyramidion était autrefois recouvert de bronze lamé d'or. Le second obélisque du pylône fut offert en 1831 à la France par Méhémet-Ali contre ... une horloge qui n'a jamais marché. Il domine aujourd'hui la place de la Concorde, à Paris.
Salle hypostyle

Femme portant la Couronne rouge de la Basse-Égypte Son nom, Amonet "la cachée", est la forme féminine d'Amon avec qui elle constitue l'un des couples divins de l'Ogdoade d'Hermopolis (les dieux primordiaux).

Le temple est en fait une représentation métaphorique du paysage égyptien.La salle hypostyle de Karnak, avec sa forêt de 134 colonnes représentant les plantes typiques d'Egypte tel que le papyrus ou le lotus.

Nécropoles thébaines.

Bien sur, une rue commerçante vous propose des objets souvenirs plus ou moins vrai. Mais sachez que le commerce d'objets culturels est trés réglementé.