Saint-Pierre est situé sur la côte, à 7 km au sud de la montagne Pelée, le volcan toujours en activité qui engloutit la ville au début du siècle, Il est fascinant de s’y promener pour découvrir les ruines des maisons.

Nombreux sont les murs restés debout à la suite de l’éruption qui furent incorporés aux reconstructions, formant ainsi la base des édifices qui les ont remplacés.
Observez les diffèrentes étapes de la construction de ce bâtiment.

Pourtant, même ces nouvelles demeures ont conservé un charme d’époque, derrière leurs volets fermés et leurs balcons en fer forgé.

Le centre ville est formé de deux rues parallèles longues et étroites, toutes deux en sens unique. Quelques heures suffisent pour faire le tour de la ville.

Vous pourrez également emprunter le petit train de Cyparis Express qui organise une visite guidée des principaux sites, deux à trois fois par jour.
Le train part des ruines situées sous le musée (ruines du Figuier), rue lsambert, le long de la côte.

Les ruines les plus impressionnantes sont celles de l’ancien théâtre, à 100 m au nord du Musée vulcanologique. L’édifice a été détruit en grande partie, mais ses vestiges évoquent encore sa splendeur passée. Seul reste les ruines de l'escalier d'accés et le niveau où se trouvait les caisses et le parterre. Les loges, le poulailler et le décor ont disparus.

D’une capacité de 800 places assises, il accueillait des compagnies théâtrales de métropole. Un double escalier monte toujours vers le parterre en ruine. Incapable de rembourser les lourds emprunts faits pour sa remise en état, il ferma un an avant la catastrophe.

De la façade nord-est du théâtre, en regardant par-dessus le mur, vous découvrirez la minuscule geôle dont l’épaisse maçonnerie et l'exiguité des ouvertures protégea Cyparis, le seul survivant de la ville, qui s’y trouvait emprisonné lors de l’éruption.

Au nord de la ville, les ruines de l’église du vieux fort, auxquelles le manque d’entretien donne un certain charme, présentent une particularité architecturale. En effet, vous remarquerez que les fondations de la tour de clocher sont situées à quelques mètres derrière le choeur de l’église.

Le quartier de la rue Gabriel-Péri, juste en contrebas du Musée vulcanologique, présente aussi des ruines dignes d’intérêt. Aujourd’hui, Saint-Pierre compte quelque 6 000 habitants, soit un cinquième de sa population d’avant l’éruption.

Le parc en bord de mer, à proximité du marché, est le principal lieu de rendez-vous de la ville.

Une belle plage de sable noir s’étend vers le sud.